[Tous]Veillée à Zalaü

Remarquant une présence inhabituel pendant son office, le Père Iago attend que ses ouailles (donc Desma et Rizka) se retirent pour aller voir son ami Bertrand légèrement en retrait.

"Eh bien mon ami, vous souhaitiez me parler ? En tout cas je suis content de voir une nouvelle présence à mon office, aussi furtive qu'elle fût. "

Après un sourire en coin Iago reprend :

"Rassurez-vous je plaisante, je peut comprendre que vous souhaitiez avancer sans Dieu, et je pense que nos liens sont bien au dessus de ça, à défaut d'un verre vous partagerez bien quelques mots avec moi ? Cela fais bien longtemps que nous n'avons pas pu prendre le temps de discuter, et je suppose que tout comme moi, votre mentor et ami vous manque cruellement. Et ensuite nous irons nous détendre pendant cette veillée..."

durant ces veilliées, je raconte des histoire populaire sur Prague, la ville bohème. N'ayant pas voyager durant ma vie humaine, je n'ai pas d'autre histoire a raconter.
En ce qui concerne mes faits d'arme humain et personnel, je leur raconte le plus glorieux et le plus honorable (je vais me penché dessus demain pour une petite histoire)

- He bien, père Iago, vous m'aviez proposer plusieurs fois de vous rejoindre pour un de vos offices. Après nos aventures passées, je pensais que participer à une de vos oeuvres pourrait tous nous aider. Nous devons tous porter nos fardeaux selon les évangiles, mais rien n'empêche de nous soutenir comme en ces heures dures.

Bertrand se déplace avec Iago, s'éloignant un peu pour parler plus tranquilement loin d'autres oreilles

- Ne pensez pas que je sois un vrai incroyant; ma foi est ... différente. Au cours de ma vie et des aventures j'ai plus souvent vu les pires travers des hommes, et quand un religieux m'a dit que l'homme était à l'image de Dieu, j'ai hésité à broyer du noir ou à rire de l'ironie de la chose. Un jour peut être vous confesserais-je certaines choses de ma vie passée mais je n'en ai pas encore la volonté. Non si je devais penser à Dieu je partirai d'une idée qu'un vieux moine m'avait dit: aide toi et le Ciel t'aidera. Enfin il était très porté sur le sang du Christ, si vous voyez ce que je veux dire, et il avait plutôt dit: "Tu vas arréter de pleurnicher gamin, te bouger le cul et seulement après t'aura le droit à un coup de main". Hé hé hé... C'est un peu ca mon idée: je ne prie pas Dieu pour lui faire part de mes malheurs ou pour lui demander une chose. Je préfère le remercier si une chose se passe bien après nos péripéties. J'espère que je ne vous choque pas avec ses idées.

Bien retournons rejoindre le reste de notre coterie une agréable soirée semble bien se préparer.

"Rassurez vous je ne m'offusque pas pour si peu, vous ne faites qu'exprimer votre avis, et j'ai entendu bien pire propos, si vous saviez ce qu'on peut entendre en confession... Il y a même une fois où une personne m'avais enfermé dans le confessionnal, ce jour là j'avais craint pour ma vie, mais tout s'était bien terminé.

Nulle besoin de lui faire part de nos malheur, ou de lui demander des choses à outrance, Dieu est omniscient et n'appartient à personne, et personnellement je le remercie chaque jour de m'avoir offert un peu plus de temps de vie, même si certaines journée sont plus difficile que d'autres, mais comme on dit chacun porte sa croix. "