[Iago] Discussion avec Devarona

"Toutes mes meilleures pensées vous accompagnent Père Iago et je sais que vous avez fait de votre mieux au vu de la situation. En ce qui concerne le médaillon des ombres, je ne peux que vous conseiller de voyager accompagné par vos amis car il sauront vous protéger des dangers de cette autre... dimension."

Essayant de dissimuler une certaine gêne, elle te sourit à l'évocation de Kallista.
" Oh! Mais bien sur, je suis sur que vous aurez le temps d'aller la voir avec moi. Après tout, vos compagnons vous attendrons bien... Il ne partiront pas sans vous je crois!" dit-elle avec un sourire espiègle et un petit rire moqueur.

" Ma servante sera ravie de vous revoir et vous pourrez constater que vos prières ont eu un effet très positif sur son état de santé. Certes, elle n'est pas encore sortie d'affaire, mais elle va mieux et j'espère qu'elle sera bientôt guérie."

" Moi aussi, souvent, il me tarde que nous soyons réunis tous les deux afin de profiter au mieux de chaque instant de la non-vie. Mais la séparation aide à renforcer les liens qui unissent deux êtres..."

Tendant son bras en direction de la jeune femme, le Père Iago affiche son plus beau sourire.

"Et bien allons voir Kallista, je serais très heureux de pouvoir la voir également."

Sitôt dit, sitôt fait. Devarona t'amène dans la demeure dans laquelle elle a installé en sous sol Kallista. La maison et surtout le sous-sol ont été aménagés pour le confort de la patiente.
Lorsque le père Iago entre dans la pièce, une odeur d'encens fort douce arrive à tes narines.

Dévarona réprimande gentiment sa compagne:
" Kallista mon amie! Vous allez bruler tous les bâtons d'encens que je vous ai offert et ensuite on risque de me faire passer pour une grenouille de bénitier."
Dévarona s'assoit près de sa servante et l'embrasse tendrement.
" Regardez Kallista! Regardez qui est là! "

Le visage de Kallista s'illumine encore plus:
" Oh! Père Iago! Quel plaisir de vous revoir! "

A la réprimande de Devarona, le père Iago ne peut retenir un léger rire et un sourire amusé se dessine sur son visage.
"Il y a rien de mal a passer pour une grenouille de bénitier, et avec mon voyage futur vers l'orient je devrais pouvoir vous rapporter de l'encens"

Le visage illuminée de Kallista redonne du baume au cœur du père Iago, et ce sans compter le plaisir d'être avec sa belle.
"Un plaisir partagé mon amie, malheureusement je ne pourrais pas rester bien longtemps... Aussi profitons au maximum de chaque instant. Comment allez-vous ?"

" Je vais mieux mon Père et c'est grâce à vous et à Dame Devarona soyez en sur." affirme la servante.

Quelques petites rides infimes parcourent son visage montrant que l'épreuve de la maladie l'a durement éprouvé.

La Lamie continue à discuter avec son amie tout en intégrant le Père Iago à la conversation.
" Iago de par ses obligations religieuses va devoir nous quitter pour un long voyage. Il s'en va en terre sainte et compte se rendre à Jérusalem. A son retour, il aura beaucoup de choses à nous raconter après son périple en terre d'Orient."

Kallista sourit et demande au Prêtre:
" Vraiment? Vous compter vous rendre là bas? " dit-elle à voix basse.

"C’est un plaisir de vous voir en meilleur santé."

Le jeune prêtre prend part à la discussion avec un réel plaisir, prenant une fois de plus conscience de l’attachement qu’il éprouve pour les deux femmes.

"En effet, mon chemin me mène vers Jérusalem, si le voyage me le permet je compte bien essayer de voir les lieux saints afin d’accomplir un pèlerinage. Etre loin durant tant de temps sera sans doute difficile mais le courage ne me manquera pas car je sais qu’une fois mes tâches terminées je reviendrais ici. Et tant que Dieu est avec moi je n’ai rien à craindre."

Kallista répond alors:
" Je prierai pour vous et pour la réussite de votre voyage Père Iago. Revenez vite pour nous raconter votre pèlerinage. "

Puis assez rapidement, la servante s'endort paisiblement, probablement à cause de la fatigue.

Devarona chuchote alors:
" Elle est encore très faible mais elle va beaucoup mieux et quelque chose me dit que tout ceci est très certainement de votre fait. La foi et votre empathie à son égard ont du l'aider à vaincre la maladie qui la rongeait. Bien sur, rien n'est acquit, mais je m'efforce de faire le maximum pour la guérir définitivement. "

"Je reviendrais au plus vite, car Dame Devarona et vous-même manquerez à mon cœur."

Une fois la servante endormie, je père Iago baisse la voix à son tour pour répondre à sa belle.

"Son amélioration de santé est également de votre fait, vos soins et votre présence quotidienne n’ont pus qu’aider. Je continuerais de prier pour son rétablissement lors de mon voyage afin qu’elle repousse définitivement cette maladie.
Nous devrions la laisser se reposer, mais avec votre permission j’aimerais encore passer quelques instant à vos côtés avant de retourner à Belgrade"

Devarona remonte la couverture de Kallista afin que celle-ci recouvre l'intégralité de son corps. Elle souffle la bougie d'un geste rapide et prend le Père Iago par la main pour le conduire dans une pièce attenante.

Elle referme doucement la porte de la chambre de Kallista et fait face à Iago:
" Voila, nous sommes seuls à présent. Profitons de ces quelques moments arrachés aux impératifs de la non-vie pour nous retrouver et converser. "

Se perdant l’espace d’une seconde dans le regard profond de sa belle, le père Iago prend conscience de combien ce départ seras compliqué, ne sachant pas la teneur de l’entretien avec le prince Yurgen il est compliqué de statuer sur un prochain retour…

"Oui profitons de chaque instant car malheureusement j’ignore quand je pourrais revenir. Bien que si la situation l’exige je n’hésiterais pas une seule seconde à venir par le moyen que nous connaissons.
Néanmoins il me tarde d’arriver à Jérusalem, je pense que mes recherches prendront une toute autre tournure une fois là-bas. Nous y ferons surement une halte assez longue de manière à ne négliger aucune piste, sans compter que Dieu seul sait ce que nous y rencontrerons, mais soyez assurée que je reviendrais auprès de vous dès que possible."

Après une courte pause durant laquelle le père Iago résiste tant bien que mal à l’envie de prendre la jeune femme dans ses bras, il reprend :

"Il y a une de nos aventures que je souhaitais vous conter, car je sais qu’elle vous plaira et également car j’aimerais avoir votre avis sur certain points. Nous avons dû faire escale dans une petite cité minière appelé Ozd, pour des raisons essentiellement militaires, lors de notre arrivée, nous avons immédiatement remarqué la famine qui frappait ces terres et que la présence d’un prêtre attirait la foule. L’église était en effet désertes depuis un moment, probablement du fait de la présence de forces caïnites mal intentionné. Comme à mon habitude j’ai proposé mes services et c’est là que les premières rumeurs au sujet de la présence d’une sainte me sont parvenues aux oreilles, les villageois l’appelaient Elizabeth la sainte, et lui prêtaient l’accomplissement de miracles. Peu après notre arrivée, la femme en question s’est présentée à moi, malgré la présence non négligeable de la vrai foi, elle a fait fis de ma nature caïnite et s’est adressée à moi avec le plus grand respect.

Avec mes compagnons nous avons rapidement eu la preuve de ses miracles, et connaissances de ses actes bénéfiques pour les villageois, avec les autres femmes du village elles fabriquaient et distribuaient du pain aux villages alentours. Une action des plus nobles mais pas forcément appréciés de certains époux, et pas sans danger pour ces femmes. L’époux d’Elizabeth lui-même refusait qu’elle s’attèle à cette tâche, refusant même de l’escorter s’il craignait pour sa sécurité. Nous avons donc décidés d’escorter nous même le chariot des femmes afin de les aider à accomplir leurs tâches.
Faire ainsi le tour de tous les villages au coté d’une personne disposant de la vrai foi est éprouvant pour des caïnites, mais je remercie Dieu de m’avoir accordé cette chance. Par sa grâce j’ai pu voir que la vraie foi n’est pas destinée à nous éradiquer, mais juste à protéger certains diurnes. Libre ensuite à eux de nous considérer tous les caïnites comme des ennemis, ou bien comme l’a fait Elizabeth la sainte, de passer au dessus de nos conditions.
Cependant j’ai bien conscience que Elizabeth est une personne très particulière et je ne m’attends pas à ce que chaque porteur de foi se comporte ainsi.

Mais cela me conforte dans l’idée que les caïnites ont une place dans la foi, et pas forcément au côté du malin. Concernant Elizabeth la sainte, je pense qu’avec les évènements qui ont suivis à Ozd, les villageois ont pleinement pris conscience de l’importance de protéger cette femme, et j’ose espérer qu’ils sauront passer au delà de sa condition féminine pour la laisser de nouveau aider le peuple.

Je sais que nos croyances diffèrent quelques peu, aussi j’aimerais avoir votre avis sur tout ça, afin de ne pas me cantonner à l’aspect Catholique de la situation."

Dame Devarona t'écoute attentivement et elle aussi semble résister quelque peu aux tentations de la chair...

Après le récit de l'épisode de la cité d'Ozd, la Lamie réfléchit rapidement et te répond avec douceur:
" Je ne connais pas grand chose en matière de religion et je suis bien mal placée pour vous inculquer l'histoire du christianisme... Néanmoins le Christ, lui même n'a t il pas dit: [Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pêcheurs]. Cette phrase prend tout son sens à l'évocation de votre aventure avec cette sainte."

Poursuivant son raisonnement, elle enchaîne son discours avant même que tu puisses répondre:
" Vous avez raison de penser que nous ne sommes peut être pas des créatures maudites. Certes notre condition nous oblige à nous nourrir sur les humains, mais nous pouvons aussi les aider sans leur faire de mal; c'est en tout cas ce que j'ai appris à votre contact. Durant des siècles, j'ai cherché ma voie sans jamais la trouver et il semblerait que c'est seulement maintenant que la vérité - du moins MA vérité, commence à apparaître à l'horizon. "

Puis, cédant à la tentation, elle se rapproche de toi et commence à lover son corps autour du tien. Même à travers ses vêtements, le froid glacial de son corps te paralyse un court instant et tu sens la chaleur de ton corps commencée à partir pour se diffuser dans le corps de ta bien aimée.

Son visage touche le tien et à nouveau, la froideur du contact vient troubler quelques courts moments tes pensées.
" Cela a du être une expérience remarquable pour vous Père Iago, de rencontrer cette sainte et de pouvoir l'aider... "

Serrant sa belle contre son corps le père Iago profite pleinement de chaque secondes. Et après un court instant de réflexion il reprend :

« En effet, comme chaque rencontre importante que j’ai eu la chance de faire à ce jour.
Nous pouvons certes aider les diurnes mais je pense qu’il faut néanmoins garder certaines distance avec la plupart d’entre eux, afin que le secret de notre existence perdure, et surtout pour que nous ne nous ne perdions pas dans la soif de puissance et de pouvoir.
Je suis heureux d’avoir pût vous aider dans la recherche de votre voie, et je continuerais de le faire autant que possible, si vous l’acceptez bien sûr. Mais votre voie n’était pas le service de Lilith ?»

Le jeune caïnite marque de nouveau une pause, humant le doux parfum de la jeune femme avant de lui déposer un léger baiser sur le front, puis il reprend à voix plus basse comme pour une confidence.

« J’aime votre étreinte et votre parfum, être près de vous est vraiment le meilleur des refuges… »

" Oui j'ai toujours servi et je sers encore Dame Lilith, la Dame noire. Cependant, avant notre rencontre j'étais un peu perdue et malgré mon abnégation au service de Lilith, mon âme se perdait dans une sorte de cruauté sordide et cynique. Maintenant, j'ai le sentiment que ma non-vie a un vrai sens... Grâce à vous. Le fait que nous nous soyons rencontrés nous a transformé tous les deux en bien et nos égarements respectifs se sont envolés. J'ai plus de respect pour les mortels maintenant et je suis devenue plus humble quant à la nature de mes pouvoirs vampiriques. "

Devarona te donne également un baiser sur la joue et murmure:
" Oui, nous sommes ensembles pour l'éternité. Profitons de ces quelques instants que la vie nous donne avant votre départ."

Rougissant légèrement le père Iago acquiesce et savoure l'instant présent.

Après un long moment, qui malgré tout semble bien court aux deux vampires, Devarona finit par dire avec un sourire forcé:
" J'ai bien peur qu'il faille nous séparer à présent, mais ne soyons pas triste, nos retrouvailles futures n'en seront que plus heureuses encore. "

Peu à peu, délicatement, elle s'éloigne de ton corps et t'amène gentiment vers la porte menant vers l'extérieur. Au pas de la porte, elle te fait face et t'embrasse sur la joue affectueusement - proche... si proche de tes lèvres...
" Portez vous bien père Iago et que Dieu et Lilith vous protègent vous et vos amis. "

"Sans compter qu'à échelle de vie nocturne notre séparation seras courte, mais il me tardes déjà d'être de nouveau à vos cotés".

Prenant son courage à deux mains, le père Iago l'embrasse à son tour, de la même manière...

"Puissent-ils vous protéger également."

A la suites des derniers évènements et découvertes, le père Iago se retire songeur avant d'aller quérir Devarona.
Il lui demande de son temps, et masque tant bien que mal son inquiétude jusqu'à son chariot.

"Merci d'avoir accepter mon invitation, j'ai grand besoin de m'entretenir avec vous..."

Le jeune prêtre cherche longuement ses mots avant de reprendre :

"J'ignore par où, et comment débuter..."

Il prend une longue inspiration, ferme les yeux, et finalement son regard se fige dans celui de son amie.

"Des informations sur le clan de la mort, et de fait sur votre clan me sont parvenues, des informations que je juge sensible... Et qui pourrais sans doute vous affecter. Le soucis est que j'ai promis de ne pas les révéler... Pour ma défense j'en ignorais la teneur exacte avant de faire cette promesse. Mais j'ai maintenant des scrupules à vous cacher cette vérité. Mes sentiments à votre égard sont des plus pures, et je ne souhaite à aucun moment les pervertir avec des secrets."

Iago regarde alors ses pieds et enchaine :

"Je vous rassure, je ne parle pas là de secret acquis lors d'une confession religieuse... Mais trahir ma parole me mets néanmoins mal à l'aise... Tout autant que vous cacher des informations liées à votre clan..."

Le jeune "nocturne" marque alors une longue pause, laissant ainsi l'occasion à sa belle de répondre si elle le souhaite.

Voyant le trouble de son bien aimé, Devarona s'approche du Père Iago et pose sa main sur sa joue:
"Je perçois votre trouble et cela me gêne autant que vous..."

Elle réfléchit longuement aux paroles du prêtre et elle finit par dire:
" Je ne veux point vous mettre dans l'embarras. Et même si je ne connais rien pour l'instant de ce secret, je pense qu'il faut que vous ayez à l'esprit la question suivante:
Est-il vraiment indispensable pour moi de connaitre cette information? Est-ce capital? Personnellement: j'en doute. Alors si tel est le cas: garder ce secret et respectez votre parole. Il sera toujours temps de me le dire plus tard si vous jugez cela vital."

" Je sais que la morale est importante pour vous et c'est surement pour cela que vous avez acquis la véritable foi. Je ne voudrai pas, par conséquent, être la responsable d'une quelconque entorse à votre code de conduite. "

" Les informations que vous avez obtenues sur le clan de la mort peuvent-elles servir à le faire renaître de ses cendres? J'en doute également... Voyez-vous: nulles raisons de s'inquiéter. "

" Soyez le seul juge et maître de votre décision. Si vous transgressez votre parole, alors c'est que vous aurez jugé cela nécessaire et dans ce cas, il ne faudra point éprouver de culpabilité. "

" Voilà mon point de vue sur la question mon Père " dit-elle, tandis que ces 2 mains froides viennent se réchauffer sur ton visage emplit de chaleur.

Le père Iago dépose un court baiser sur les mains de sa compagne avant d'y déposer les siennes, puis il porte le regard sur la Nocturne, plongeant son regard dans le sien.

"Merci pour votre compréhension et vos paroles emplies de sagesse."

Il regarde tendrement sa belle et reprend sur un ton sérieux :

"Malheureusement ces informations ne pourront pas le faire renaitre, ni effacer le traumatisme qui a eu lieu, si ça avait été le cas les choses aurait été bien plus simple.... Je vais conserver ces secrets pour le moment, ne serais ce que le temps de savoir quoi en faire."

D'un geste lent et mal assuré, il caresse la joue de Devarona avant de lui glisser la main dans les cheveux. Il la regarde tendrement et dans un murmure lui confesse ses sentiments.

Peu après les étranges évènements lié à Marjolaine, le père Iago demande à voir Devarona en tête à tête.

"Ma douce amie, il y a un sujet que je souhaitais aborder avec vous.
Dans ma quête pour aider Marjolaine à retrouver la mémoire, j'ai adapté une pratique arabe appelé Mouraqaba, une forme de méditation.
Les premiers résultat ont été très prometteurs, et j'ai pû constaté un évènement assez étrange, voir surnaturel.
Malheureusement dans le Marjolaine, il est difficile pour moi d'affirmer avec certitude que l'évènement est lié à son état plus qu'a sa condition de Nocturne.
Aussi pour ne pas me jeter à l'aveugle dans une voie, je voudrais expérimenter la Mouraqaba avec un autre Nocturne, et j'ai bien évidement pensé à vous.
Néanmoins avant que vous me donniez votre réponse, vous devez savoir que le but de la Mouraqaba est de se détacher du monde matériel pour trouver des réponses, et qu'elle peut mener à un état proche d'une paisible transe."

Le père Iago observe attentivement la réaction de sa belle, et enchaine de suite :

"Bien évidement je ne vous demande pas de me donner une réponse immédiatement, et encore moins d'accepter si l'idée vous déplait. Mais il m'a semblé important de vous le proposer avant tout autre personne de ma connaissance."

Devarona semble surprise et quelque peu gênée par la proposition de son bien aimé.

" Je comprends votre démarche et vos motivations mon Père, mais je crains que cela ne soit pas possible... "

" Non pas que je ne veuille pas vous aider, mais l'expérience me paraît trop dangereuse à mes yeux car nous manipulons là des forces que nous ne comprenons pas. "

" Nous ne savons rien de Marjolaine et de ce qui a pu l'amener à être comme cela, et toute tentative pour lui faire retrouver la mémoire pourrait libérer des forces incontrôlables... "

" Imaginez moi en proie, à cause de la Mouraqaba, à l'influence d'une quelconque force ou entité néfaste qui me force à vous attaquez et vous faire du mal. "

Des larmes de sang coulent sur ses joues...

" Si vous veniez à subir la mort ultime par ma faute... Oh jamais je ne me le pardonnerai!!! "

Elle se reprend assez vite et finit par dire:
" Par contre, si vous le souhaitez, je peux vous assister pour vous protéger de tout danger potentiel que pourrait représenter cette expérience. "

"Ne pleurez pas ma douce. Je ..."

Le père Iago cherche un moment ses mots, et finis par ne rien dire. Il sait que parfois les mots ne suffisent pas, et qu'il vaut mieux agir dans ce cas. Il fais un pas en avant, et passe ses bras autour de sa belle avant de lui déposer un baiser sur le front.

Après une longue étreinte, il reprend sa place initiale et enchaine :

"Le cas de Marjolaine est assez particulier, et en toute honnêteté je n'écarte pas la possibilité qu'elle ai été mauvaise et dangereuse par le passé. Mais si tel était le cas, un retour partiel de sa mémoire pourrait lui permettre de rechercher la rédemption dans cette nouvelle non-vie.
Sinon si son amnésie est dû à une entité néfaste, il est de mon devoir de l'en libérer."

"Je comprend votre décision, et votre refus.
Néanmoins malgré le danger potentiel que présente l'exercice, je reste persuadé qu'il peut porter ses fruits.
Quand à l'expérience en elle-même, je vous rassure la problématique de la sécurité avait déjà été évoqué, Marjolaine elle-même m'en avait fais la demande. Et j'accepte votre proposition d'aide avec plaisir.
Dorénavant je vous avertirais avant de faire une nouvelle séance de Mouraqaba, ainsi vous pourrez rester à proximité du chariot, au cas où."

Confiante en tes propos, Devarona ravale ses larmes et adresse un sourire plein de tendresse au Père Iago:

" Merci pour votre compréhension. Je préfère effectivement rester à proximité du charriot lors des séances de Mouraqaba. "

" Avez-vous l'intention prochainement de refaire une séance? Et à qui pensez-vous en tant que nocturne pour mettre à l'épreuve vos théories? "

"Oui je vais refaire des séances très prochainement, probablement avec Desma dans un premier temps, afin de voir les effets sur une Diurne."

"Concernant le second essais avec un Nocturne, j'hésite encore :
Je préfère éviter l'expérience avec des membres de clan proche de la bête, il ne faudrait pas que la frénésie gagne l'un des nôtres...
Au vu de l'aspect personnel et mystique de l'expérience, il faut aussi que le candidat ait toute confiance en moi et ne soit pas réfractaire à l'idée.
Cela restreint beaucoup la liste, à dire vrai deux personnes me viennent immédiatement en tête. Dame Diane, et Amala...
Mais je craint que l'une et l'autre se sentent obligés de le faire. Et l'idée d'imposer, même malgré moi, l'expérience à quelqu'un me déplait fortement.
De fait je ferais une annonce la nuit prochaine, et sélectionnerait un candidat parmis les personnes qui accepteront de faire l'expérience."

Devarona semble accepter la décision et les vues du Père Iago.

Lorsque le Père Iago fait une annonce pour requérir un ou une volontaire pour la Mouraqaba, Diane de Zagreb se porte tout de suite volontaire et semble très enthousiaste.